MATERIEL DE BASE

pour partir à l'aventure

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Les 4 objets de base:
Un Sac à dos: Tout dépend de la durée de la randonnée.
Un 15 litres suffit pour une demi-journée tandis qu'un 20L/25L sera mieux pour une journée; un 50L sera plus adéquat pour plusieurs jours, et pour une semaine, on peut prendre un sac de 75L à +100L (pour ceux qui sont habitués au port du sac). Les objets les plus lourds seront placés au fond du sac et au plus près du dos pour vous déséquilibrer le moins possible. Un sac à dos trop lourd peut transformer votre randonnée en cauchemar, soyez attentif à ce qu'il ne vous paraisse pas trop lourd dès que vous le mettez sur votre dos, le confort est primordial (d'autant plus si vous partez plusieurs jours). Si vous prenez un grand sac, prenez le rembourré dans le dos et avec des réglages pour un bon maintien et un confort optimal. Pensez à avoir une housse imperméable pour votre sac (ou bien un sac poubelle dans lequel vous l'envelopperez en cas d'intempéries) car les sacs ne sont jamais totalement étanches...


Des Chaussures: Une bonne paire de chaussures de marche, ni trop grandes ni trop petites (comme le sac, des chaussures inadaptées peuvent vous faire vivre un calvaire, soyez attentifs à ce "gros" détail). Préférez des montantes qui maintiennent votre cheville et qui protègent davantage des broussailles et diminuent les risques d'entorses. Choisissez-les imperméables car des chaussettes humides sont idéales pour prendre froid! Prenez une paire de lacets de secours, légers, très peu encombrants et cela peut vous sauver la mise (une ronce tranchante aura vite fait de sectionner votre lacet... ou bien si vous avez de la paracorde, vous pourrez facilement vous en faire une paire de lacets de rechange, paracorde voir matériel avancé). D'ailleurs, je vous conseille d'acheter des semelles à ajouter entre votre chaussette et le fond de votre chaussure, ce n'est pas très cher et peut ajouter un gros plus au niveau confort. Ou bien encore plus économique, recherchez les vieilles paires de chaussures que vous ne mettez plus (baskets, chaussures de skate, chaussures de rando...) et regardez s'il y a toujours des semelles dedans, si oui, prenez- les et mettez-les dans votre nouvelle paire, et hop le tour est joué !

Une Gourde remplie d'eau: Une gourde d'un litre d'eau est indispensable ! Même si vous ne partez que pour quelques heures, dans l'éventualité où vous vous perdiez (ce que je ne vous souhaite pas) pouvoir compter sur votre gourde est très important. Je vous conseille de boire avant d'avoir soif, car si votre corps vous envoie cette information, c'est que vous êtes déjà un petit peu déshydraté. Préférez une gourde en inox (et non en aluminium) de 75cl ou d'un 1litre pour une après midi, ou bien deux gourdes d'un litre à 1L50 pour une randonnée plus longue. Pour les randonnées supérieures à une journée, vous devrez être en mesure de purifier de l'eau, grâce à des pastilles ou bien une pompe-filtre à eau, pour cela veuillez vous référer aux connaissances de base.

Un Couteau: Ayez toujours un petit couteau sur vous, il sera très  utile dans d’innombrables cas:
- couper une ronce qui vous barre le passage, de la paracorde, une plante coriace, un champignon...
- faire du bâtonnage, le bâtonnage est l'art de tailler un bâton, comme tailler un pic en bois pour faire une réparation de fortune sur votre sac.
- gratter votre firesteel (bloc de magnésium) pour faire du feu.
- ouvrir des noix et autres noisettes récalcitrantes...
- fendre du bois (tout dépend de la taille de votre couteau !)
- tailler de l'étoffe, du tissu pour confectionner un baluchon pour ramasser des fruits par exemple.
- déterrer une racine.
etc...


A vous de choisir votre couteau, sachant que l'alliage est important. Par exemple, un couteau en inox sera plus résistant et s'émoussera moins vite, mais il sera un peu plus difficile à aiguiser qu'un couteau à lame en acier carbone qui, lui, sera facile à aiguiser mais un peu plus fragile et nécessitant plus d'entretien. Pour le gabarit, décidez-vous entre un couteau pliable (qui sera moins encombrant, mais aussi moins résistant) et un couteau droit, qui sera plus lourd mais aussi peut être plus ergonomique et plus résistant. Ressentez celui qui vous attire le plus, puis passez à la pratique de manière à voir lequel vous correspond. Pour ma part, j'en ai plusieurs, un droit en inox pour les situations qui nécessitent robustesse et peu de précision (par exemple fendre du bois, faire du bâtonnage avec un gros bâton, sectionner une grosse ronce...). Un petit opinel n°06 (lame de 6cm) pliable avec lame en acier carbone pour les ouvrages plus délicats et qui requièrent plus de précision (gratter mon firesteel, faire des petits trous...) et un autre opinel en inox et à bout rond (idéal pour les enfants) réservé à l'alimentation (découper un fruit, ouvrir une plante comestible ou une noix...).
Le manche peut lui aussi avoir son importance, un petit opinel, léger, flottera à la surface de l'eau, alors qu'un gros couteau droit coulera à pic... Un manche en bois est très bien, il ne glisse pas dans une main moite et si vous êtes amenés à vous servir de votre couteau durant de longues heures (faire un abri par exemple), les ampoules aux mains ont moins de chance d'être au rendez-vous qu'avec un manche en plastique. Méfiez-vous des couteaux style "Barracuda survie de l’extrême", avec un manche creux et souvent une petite boussole, la lame robuste n'est pas compatible avec le manche creux (qui sert à mettre de la paracorde ou des allumettes) et du coup le manche a souvent tendance à casser... Inutile d'avoir des crans d'arrêt sur votre couteau, nous allons dans la Nature pour communier avec elle, nous n'allons pas sur un champ de bataille... L'affûtage est essentiel, si votre couteau n'est pas affûté, il ne pourra pas remplir le rôle que vous attendez de lui, et va sûrement vous compliquer la vie... Aussi pensez toujours à avoir une petite pierre d'affûtage, car même si vous pouvez affûter sur certaines pierres adéquates, se reposer sur l'éventualité d'en trouver durant votre aventure, alors qu'on est conscient de l'importance du rôle de notre couteau, serait un peu irresponsable...

Si vous cherchez le couteau suisse ou la pince multifonctions, ces deux articles se trouvent dans la section "matériel facultatif".


 
Les objets recommandés pour partir serein:
Une couverture de survie:
Elle est très utile dans l'éventualité que vous vous perdiez, ou bien en cas de feu de forêt ou autres intempéries, ce qui est quand même très rare je vous rassure. La couverture de survie est peu encombrante et peut réellement vous sauver la vie, je vous conseille de prendre un sac de couchage de survie, ou pourquoi pas une tente de survie en plus de votre sac de couchage. Une simple couverture sera moins efficace qu'un sac, faites aussi attention à la condensation qui peut vite vous inonder. Pensez également que si l'effet coupe vent agit, cette fine couche de métal ne vous procurera pas de chaleur, c'est la raison pour laquelle il faut toujours avoir un bon gros sweater ou un pull dans votre sac.

Des vêtements adéquats:
Nous n'y pensons pas forcément, surtout si nous partons par une chaude journée d'été, mais dès que le soleil disparaît, le froid se fait vite ressentir et peut devenir "dangereux". C'est pourquoi un bon gros sweater, une écharpe ou un keffieh, une paire de grosses chaussettes et pourquoi pas un bonnet si vous n'avez pas beaucoup de cheveux , tout cela peut vous sauver la mise. Pensez aussi à un imperméable, qui en plus de la couverture de survie pourra vous permettre de passer la nuit sous la pluie, sans avoir dangereusement froid. Si le temps est ensoleillé, prenez une casquette ou un chapeau, ils vous protègeront de l'insolation. Des lunettes de soleil seront également les bienvenues

De quoi faire du feu (allumettes, briquet, firesteel...):
Cela ne vous paraît pas évident à première vue, mais faites du feu seulement si vous connaissez la technique, car le feu est fortement réglementé dans de nombreux endroits et vous risqueriez de mettre le feu à la forêt ! Le matériel nécessaire peut varier d'un simple briquet à une loupe ou d'un attirail de bloc magnésium avec réserve d'amadou à d'autres allumettes anti-tempête dans une boîte étanche...
Vous trouverez un listing détaillé du matériel pour faire du feu dans "Matériel facultatif".
Vous pouvez également transporter un petit stock d'amadou (allume-feu) histoire de vous faciliter la vie, car parfois vous n'aurez pas le temps de trouver dans la Nature tous les matériaux nécessaires au démarrage d'un feu (exemple : si la nuit tombe, il faut allumer le feu et non pas rechercher un amadouvier). Pour plus d'informations, référez- vous à la page "Connaissance de Base" pour savoir comment faire du feu (notamment l'importance de l'amadou si votre outil pour allumer le feu ne produit que des étincelles ou des braises).
Pensez également que faire un feu induit le fait d'avoir assez d'eau pour pouvoir l'éteindre...
Il  existe également une technique dite "de l'archet" pour pouvoir allumer un feu, je la détaillerai dans la rubrique "Connaissances Avancées".



Une lampe de poche :
Elle aussi, peut vous sauver la mise : vous n'avez pas fait attention à l'heure, la nuit est déjà tombée, la nuit est sans lune et le ciel nuageux,
(et au fin fond de la forêt, les lampadaires n'existent pas... ). Que ce soit pour vous trouver un abri, retrouver un objet perdu au sol, explorer l'entrée d'une grotte pour voir si elle est adéquate pour passer la nuit, la lampe de poche se révèle très utile. Je vous conseille un modèle étanche, pourquoi pas dynamo ou/et solaire de bonne qualité, ou bien l'indémodable mag lite (pas la peine de prendre le modèle de 60cm de long et de 3kg, une petite fera largement l'affaire). Pensez à des piles de rechange, glissées dans un étui étanche, si votre lampe fonctionne avec des piles.


Une trousse à pharmacie :
Une seule seconde d’inattention et un petit bobo est vite arrivé (le bâtonnage peut vite mal tourner si vous n'êtes pas bien réveillé, une coupure qui s'infecte peut vite devenir handicapante). Dans tous les cas, un minimum de matériel de soins pourra vous soulager plus que vous ne pouvez l'imaginer. Si vous voulez une liste "complète", rendez-vous dans "matériel facultatif", ce qui suit est le minimum "syndical", à savoir:
- Petite bouteille de savon sans eau (gel hydroalcoolique).
- Sparadrap en bande.
- Coton dans petite boîte ou sachet étanches.
- Désinfectant en petite bouteille.
- 1ou 2 bandages.
- Plusieurs épingles à nourrice.
- Tube de gel à l'arnica ou autre, contre les contusions et les chocs.
- Pince à épiler.
- Bandes de gaze stérile.
- Pompe à venin, selon la saison et le lieu.
- Barre de céréales pour pallier à une grosse faim ou une hypoglycémie.


Une boussole et une carte du lieu :
Pour éviter de vous perdre, il peut être très pratique de savoir vers quel point cardinal vous vous dirigez et d'où vous venez. Savoir lire une carte avec une boussole peut vous permettre de vous rassurer et donc de profiter pleinement de votre aventure. Si vous faites une longue randonnée, avoir une carte et un itinéraire est primordial, surtout si vous n'avez jamais pris ce chemin auparavant.
Pensez donc à avoir une boussole lisible et résistante, de préférence dans un liquide, elles sont plus fiables. Et si vous avez des cartes, pensez à une pochette plastique, une carte humide s'effrite rapidement, devient illisible et donc inutilisable...


Un moyen de communication :
En cas de problème, vous serez bien contents d'avoir un téléphone pour joindre vos proches afin qu'il vous envoient du secours. Je vous conseille en plus du téléphone, de vous munir d'un chargeur solaire ou dynamo qui vous permettra d'avoir de la batterie quoiqu'il arrive, pensez à mettre tout ce matériel dans un sac étanche.

Si votre randonnée dure plusieurs jours:

De quoi filtrer l'eau (pastilles purificatrices, pompe à eau...):
Vous n'avez plus d'eau dans votre gourde... pourtant, la soif se fait pleinement sentir, vous n'allez tout de même pas boire dans une flaque comme le premier sanglier venu, votre système digestif ne pourrait pas le supporter ! Pour les différentes méthodes de filtration, regardez la page "Connaissances de Base" pour tout savoir sur le sujet. Pour le matériel, il existe différents moyens pour purifier de l'eau (attention, ces méthodes ne filtrent pas les produits chimiques et toxiques de l'industrie, souvenez- vous que nous sommes au fin fond de la forêt, pas sur une aire d'autoroute à 2Km d'un réacteur nucléaire).
-Pour éclaircir de l'eau, vous pouvez la faire ruisseler le long d'une étoffe en la passant d'une gourde à une autre, les grosses impuretés resteront "bloquées" dans le tissu. Votre eau est encore loin d'être potable.
- Dans votre gourde, vous pouvez mettre une pastille pour purifier l'eau croupie (le modèle le plus "costaud") et attendre le délai inscrit sur le sachet avant de la consommer, ce délai est incompressible car le traitement permet de neutraliser les amibes et autres protozoaires de l'eau croupie.
- On peut aussi faire bouillir l'eau à cent degrés celsius pendant trois minutes (si vous n'avez pas de casserole, votre gourde en inox fera l'affaire, d'où l’intérêt d'avoir une gourde en inox et pas en plastique...) et votre eau sera propre à la consommation. Mais bien entendu, il faut pouvoir faire du feu, ce qui est loin d'être évident. Notez aussi que la température d'ébullition diminue avec l'altitude !
-Il existe également des filtres à eau pour lesquels je vous encourage à choisir dans les "hauts de gamme" qui, au final, seront moins cher au litre d'eau filtrée que les pastilles ou les filtres premiers prix. (exemple : certains modèles peuvent filtrer 50 000L avec le même filtre, s'il est bien entretenu. Ensuite, vous n'avez qu'à changer la partie amovible et c'est reparti pour un tour ! ). Par contre, comptez aux alentours de 200€ pour ce genre de filtre, faites également attention à ne pas prendre un filtre pour désaliniser l'eau, qui ne vous sera d'aucune utilité, sauf si vous vous trouvez proches de la mer, (en complément d'un filtre standard ou de pastilles) et soyez également attentifs au mode de filtration (céramique, charbon...) je vous recommande de favoriser la céramique, l'idéal étant d'avoir les deux, ou bien un filtre qui fait les deux, essayez de prendre un système qui filtre à 0.2µ (microns).
-Une autre technique existe, le "Stripen", qui ressemble à une petite lampe de poche à ultraviolet. Vous tournez cet objet dans l'eau croupie et sa lumière détruit de nombreuses amibes et bactéries indésirables. La technique est valable mais encore une fois, vous avez besoin de piles de rechange, d'un sac étanche et solide pour cet objet fragile. A vous de voir quel objet est le plus adéquat pour votre situation !

Sac de couchage:
Un sac de couchage est souvent bienvenu pour dormir à la belle étoile, mais il ne faut pas choisir n'importe lequel. Avec un sac à 15€ vous aurez vite fait de vous réveiller transi de froid au beau milieu de la nuit ! Si vous avez un petit budget, autant dormir tout habillé avec des vêtements chauds, la plupart des sacs de couchages vendus dans le commerce conviennent pour dormir dans des maisons, autant dire que ce sont des "couvertures avec une fermeture éclair"! Si vous voulez dormir confortablement, vous aurez sans doute besoin d'un sac avoisinant les 100€ (ou parfois plus...). A savoir qu'un drap spécifique, en plus du sac de couchage, peut vous aider à gagner quelques degrés supplémentaires, ne sous-estimez jamais la fraîcheur de la nuit. Il en existe de différentes sortes, mais je préfère le modèle "sarcophage" qui ne laisse pas passer le froid et qui enveloppe complètement (sauf le visage). Il existe des sacs en duvet (plumes d'oiseaux) ou bien en fibres synthétiques. Le duvet sera plus chaud mais aussi plus lourd et hélas, il est pratiquement impossible à faire sécher en randonnée. Donc je vous recommande plutôt le sac de couchage synthétique même si plus encombrant et demande un certain entraînement pour le plier et le ranger dans sa housse.
Très important, le tapis de sol. Si un petit tapis style "tapis de gymnastique" peut améliorer légèrement votre confort, il ne vous protégera en aucun cas de la rosée...  Différents modèles existent, dont un avec couche d'aluminium qui sert d'isolant thermique. Gardez à l'esprit deux facteurs principaux : la résistance à l'humidité et le confort (une bonne nuit de sommeil vous permet de continuer l'aventure de bonne humeur et en savourant ces bons moments, alors qu'au contraire une mauvaise nuit vous "casse" assez facilement et vous donne envie de faire demi-tour).
Le tapis de sol et le sac de couchage sont encombrants, personne ne pourra le nier, donc réfléchissez bien quand vous les choisissez, pensez aussi à votre sac à dos ! Où et comment les mettre sur le sac, le tapis de sol souvent assez léger se met derrière la tête, alors que le sac de couchage qui pèse de 1 à 3 kg pour les plus chauds, va se loger au fond du sac au niveau des reins ou bien accroché derrière les fesses. Pensez à mettre votre sac de couchage (avec votre drap intérieur) dans un sac étanche ou bien un sac poubelle de manière à pouvoir dormir au sec.
Il existe également des sur-sacs, des housses imperméables à mettre sur votre sac de couchage, hélas elles sont trop chères pour être indispensables. Vous pourrez préférer une bâche légère tendue avec de la paracorde au dessus de votre tête, si le temps est pluvieux ou humide.
Pour plus d'informations cliquez sur "Connaissances de base" pour savoir comment trouver un lieu propice pour votre bivouac.


Nourritures (Gamelle, popote, couverts, barre de céréales...):
Une journée au grand air, ça creuse ! Au chapitre " Connaissances de base", je développe le sujet essentiel sur la nourriture, en cliquant sur le lien " plantes sauvages et comestibles ". Outre cela, avoir un peu de matériel pour se faire un petit festin au fond des bois peut être vraiment tout à fait bienvenu.
Avoir des gamelles pour faire bouillir de l'eau (encore une fois je vous conseil l'inox qui sera vraiment pas beaucoup plus lourd que l'alu, et qui sera plus sain pour votre santé et plus résistant) je vous conseille un système de casserole avec poignée amovible et couvercle qui peut servir de poêle également. Pour faire revenir des plantes sauvages, faire de la soupe, des galettes si vous avez pris un peu de farine, etc... Pourquoi utiliser une fourchette, surtout si vous avez de quoi vous laver les mains, vous pouvez aussi manger avec les doigts ! Si votre sac est déjà bien chargé, évitez de prendre un couteau multifonction ( fourchette, couteau, cuiller et tire-bouchon ) qui sera trop encombrant et lourd.
Je vous incite à prendre des fruits secs dans un sac en papier, ils se conservent très bien et sont très nourrissants.
Prenez également des sacs en papier, si vous comptez manger des plantes sauvages.
En cas de problème, pensez à avoir quelques barres de céréales, comptez en une par jour de randonnée, et si vous avez vraiment faim, mangez là au cours de la matinée, plutôt que le soir; car de l'énergie, vous en aurez besoin durant la journée. Je vous conseille de ne pas prendre de boîte de conserve car très très lourde... Il existe aussi de la nourriture déshydratée, mais c'est hors de prix, à moins d'investir dans un déshydrateur ( dans ce cas, faire soi-même ses aliments déshydratés devient rentable ).
Voilà, à vous de trouver un équilibre, sachant que si vous êtes en bonne santé, ne pas beaucoup manger durant votre aventure (si elle ne dure que 3 à4jours) n'est pas un problème, nous pouvons tenir sans manger pendant près d'un mois. Par contre l'eau, elle, ne doit pas être négligée. Et d'ailleurs, ne mangez que si vous avez de l'eau pour vous hydrater, car la digestion nécessite de l'énergie, et donc de l'eau, gardez aussi cela à l'esprit.
 
 



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